Bulletins de l'Ilec

Consommation des ménages / Le panier de la ménagère en recul de 2,6 % depuis juin - Numéro 360

01/02/2005

Avec la collaboration de Bernard Pinet Consultant (février 2005)

L’épicerie est globalement en recul en valeur, mais la tendance est restée positive en volume. Trois familles ont affiché en décembre des hausses significatives : la biscuiterie sucrée, les aides à la cuisine et la pâtisserie industrielle. Ce sont les mêmes qui ont connu la meilleure croissance sur l’ensemble de l’année 2004. La baisse la plus forte a concerné les conserves de poisson. Les achats ont été en assez forte baisse dans la plupart des familles de liquides, les eaux plates ayant été particulièrement affectées. Seuls les bières et les cidres ont progressé, la bière seule gagnant 4 % en volume. Sur l’ensemble de l’année, bières et cidres ont toutefois perdu plus de 5 % , comme les BRSA. Seuls les alcools ont connu une petite progression, imputable au porto, aux liqueurs et aux eaux de vie. Les achats d’eaux et de boissons peu ou pas alcoolisées avaient été exceptionnellement stimulées, en 2003, par la canicule estivale, ce qui minorise par comparaison la performance de ces marchés en 2004. Il n’en demeure pas moins que les derniers mois 2004 ne leur ont pas été du tout favorables. Décembre a été bénéfique aux produits frais. Ils ont connu une belle reprise, avec une augmentation moyenne de 6,3 % en volume par rapport à décembre 2003. Les achats de produits traiteur ont continué à se situer en tête de la progression, tirés par les pâtes et les salades fraîches. Les achats de fromages ont été particulièrement bien orientés, sous l’impulsion des chèvres et des pâtes pressées non cuites. La période a également été bonne pour la charcuterie préemballée, le jambon cru ayant fait recette. Elle l’a été aussi pour les ultrafrais, avec une reprise à la hausse des achats de desserts, ainsi que pour les surgelés et les glaces, du fait en particulier des plats cuisinés et des desserts surgelés. La saurisserie s’est bien comportée. L’ensemble beurre-œufs-lait, d’habitude en baisse, a connu une légère hausse. Sur l’ensemble de l’année, les achats de produits frais ont peu augmenté en volume, sensiblement moins que les années précédentes. En dépit de la hausse du frais non laitier et des fromages, les surgelés et la famille beurre-œufs-lait ont tiré l’ensemble du rayon vers le bas. Dans l’entretien, la droguerie a connu une vive hausse en décembre (+ 14 % en volume). Les produits anticalcaires et ceux dévolus au nettoyage du four ont dynamisé le rayon. Les produits pour le linge se sont bien comportés aussi. Les articles ménagers sont la seule famille à avoir baissé. Sur l’ensemble de l’année, l’entretien est en petite baisse. Seul l’entretien du linge a progressé. Dans l’hygiène-beauté, il n’y a eu en décembre que la parapharmacie à avoir été mal orientée. Sur l’ensemble de l’année, une quasi-stabilité prévaut, quelle que soit la famille. La baisse du prix du panier a été de 2,3 % en moyenne de décembre 2003 à décembre 2004. Elle a dépassé 12 % pour les produits de droguerie, 8 % dans la parapharmacie et la saurisserie, 6 % dans les nettoyants et les aliments pour chiens et chats, 5 % au rayon aliments infantiles. Aucune famille de produits n’a vu ses prix monter. Sur l’ensemble de l’année, le recul du prix du panier a été de 1 % . Il a dépassé 5 % dans la saurisserie, 4 % pour les articles ménagers, 3 % pour les alcools, les produits traiteur et les articles à base de papier. Les rares hausses constatées (petits déjeuners, confiserie) n’ont pas dépassé 1 à 1,5 % . Sur les quatre périodes de quatre semaines qui ont suivi la signature de l’ “ accord Sarkozy ”), le prix du panier a reculé en moyenne de 2,6 % .

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