Un secteur de poids

Un secteur de poids

La notoriété des grandes marques de produits alimentaires ou non alimentaires du quotidien est forte, et leurs produits sont familiers à tout le monde, mais ce qu’elles représentent dans l’économie est moins connu.

1,2 % du PIB

Le secteur des produits de grande consommation (PGC, définis dans le Code de commerce L. 441.4 al. 1 comme les « produits non durables à forte fréquence et récurrence de consommation ») est pourtant une composante importante et innovante du tissu industriel. Les seules industries de marques réunies à l’Ilec, qui représentaient en 2015 plus de la moitié du chiffre d’affaires des industries de PGC hors MDD en grandes et moyennes surfaces (estimation 2020 sur 87 entreprises : 58 % , soit un chiffre d’affaires de 45,8 mililards d’euros), ont été à l’origine d’une valeur ajoutée voisine de 27 milliards d’euros par an, soit plus de 1,2 % du PIB.

Champions français dans leurs catégories ou filiales de groupes étrangers, ces entreprises de marques sont présentes, par leurs activités de production (plus de quatre cents sites en 2015, près de cinq cents en 2020), de recherche, de commercialisation ou de logistique, dans neuf départements sur dix. Elles comptaient en France 130 000 emplois directs en 2015 (estimation 2020 sur 87 entreprises : 138 000), et leur écosystème économique, de l’amont à l’aval, représentait jusqu’à 530 000 équivalents temps plein (estimation 2020 sur 87 entreprises : 646 000).
 
Cela revient à dire qu’en moyenne chaque salarié du millier d’établissements « Ilec » soutient chaque année 3,69 emplois de plus dans le reste de l’économie. Avec des activités qui ont des retombées dans la quasi-totalité des secteurs, les entreprises de l’Ilec sont au cœur d’écosystèmes maillant l’ensemble du territoire et dont le devenir est associé à celui des marchés de la grande consommation.

Un écosystème d’emploi

Cette estimation résulte d​‌’une étude conduite en 2016 pour l​‌’Ilec sur des données Insee 2015 et qui distingue les emplois directs, indirects et induits de soixante-treize groupes adhérents de l​‌’Ilec.

  • Les emplois indirects se trouvent chez les fournisseurs des entreprises de l’Ilec, qui s’approvisionnent dans différents secteurs (agriculture, élevage, transport, fabrication et services divers) et qui eux-mêmes achètent à d’autres fournisseurs. Chaque euro dépensé chez les uns et les autres en France (fournisseurs de rang 1 et suivants, jusqu’à ce que l’effet de vague s’estompe) génère une activité « Ilec », qui « soutient » au total 179 000 emplois indirects (estimation 2020 sur 87 entreprises : 218 000).
  • D’autres emplois, induits, ont pour origines d’une part la consommation des ménages résultant des rémunérations versées par les entreprises de l’Ilec et par leurs fournisseurs à leurs salariés, qui soutient ou crée 64 000 emplois, d’autre part les taxes et impôts payés par toute la chaîne d’entreprises, et par ces ménages, qui financent des dépenses publiques et soutiennent 56 000 emplois supplémentaires. Les entreprises de l’Ilec représentent ainsi 120 000 emplois induits (estimation 2020 sur 87 entreprises : 146 000).
  • Enfin, 118 000 emplois équivalents temps plein (estimation 2020 sur 87 entreprises : 144 000) sont dus, au prorata de leur valeur, à la vente finale des produits « Ilec » dans les points de vente (supérette à hypermarché, vente à distance, distributeurs automatiques, restauration ou e-commerce : par exemple, un chef de rayon dont 10 % de l’activité est consacrée aux entreprises de l’Ilec est compté pour 10 % d’équivalent temps plein).

Considérées sous un autre angle, il peut être dit encore de ces catégories d’emplois non directs qu’elles se composent de 179 000 emplois en amont des entreprises de l​‌’Ilec, et de 238 000 en aval.

 

 

 

Les entreprises de l’Ilec comptent un millier d’établissements (995 en 2015) répartis sur le territoire français : sites de production ou de logistique, sièges sociaux, sites commerciaux, centres de recherche, qui totalisent 113 000 emplois directs (source : Insee Utopies 2016).

Au-delà de leurs emplois propres, ou directs, les entreprises de l’Ilec représentent, du fait d’un effet multiplicateur élevé, un nombre d’emplois équivalents temps plein quatre fois et demi plus élevé. Les quelque 530 000 emplois « soutenus » ventilés par départements dans la carte ci-contre se composent de 113 000 emplois directs, de 179 000 emplois indirects (chez les fournisseurs des entreprises de l’Ilec de rangs 1 et plus), 120 000 emplois induits (induits par la consommation des ménages résultant des rémunérations versées par les entreprises de l’Ilec et par leurs fournisseurs, ou induits par les impôts payés par toute cette chaîne d’entreprises et par ces ménages), et de 118 000 emplois correspondant, au prorata de leur valeur, à la vente finale des produits « Ilec » dans les points de vente (supérette à hypermarché, vente à distance, distributeurs automatiques, restauration ou e-commerce). Considérées sous un autre angle, ces trois catégories d’emplois non directs se composent de 179 000 emplois en amont et de 238 000 en aval (source : Insee Utopies 2016).

Dans 27 départements, les emplois directs, indirects et induits des entreprises de l’Ilec* représentent plus de 1,5 % de la population active totale (y inclus secteur non marchand).
* base 412 000, soit 113 000 emplois directs, 179 000 emplois indirects (fournisseurs des entreprises de l’Ilec), 120 000 emplois induits (par les rémunérations versées par les entreprises de l’Ilec et leurs fournisseurs, ou par les impôts de ces entreprises et des ménages qu’elles rémunèrent) (source : Insee Utopies 2016).

L’activité des établissements de l’Ilec et de leurs emplois directs a un effet multiplicateur moyen, en France, de 3,65 en termes d’emplois indirects et induits, c’est-à-dire qu’un emploi dans les établissements de l’Ilec en soutient 2,65 de plus dans le reste de l’économie française. Ce coefficient (rapport de 412 000 à 113 000) situe les industries de marques réunies à l’Ilec dans le haut des branches industrielles à cet égard. Comme l’illustre la carte ci-contre, par départements cet effet d’entraînement s’échelonne entre 2 et 4,5 (N.-B. : la moyenne des coefficients départementaux diffère du coefficient national moyen) (source : Insee Utopies 2016).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à l'utiliser, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.