Eau les couettes ! - Numéro 448

01/04/2015

Corécipiendaire du « prix écoconception », Dodo voit récompensés dix ans d’engagement. Entretien avec Didier Hannaux, président du groupe Dodo

Les produits de la gamme Eau’Dodo inaugurent-ils la démarche circulaire dans votre entreprise et sont-ils destinés à en être les produits phares ?

Didier Hannaux : Notre entreprise s’est engagée dans le développement durable depuis dix ans, cette démarche n’est pas nouvelle. Pour réduire sa consommation de fibre plastique issue du pétrole, Dodo a conçu, il y a dix ans, un composant de substitution pour le garnissage de ses couettes et de ses oreillers, une fibre creuse siliconée qui provenait déjà de recyclage de bouteilles PET. Cette fibre à base de bouteille consomme huit fois moins de pétrole, les émissions de CO2 sont réduites de 70 %. La gamme Eau’Dodo est donc au nombre des autres gammes de la société qui participent du développement durable. Dodo inaugure constamment de nouvelles techniques sur le silicone, pour optimiser le transport de l’humidité, faciliter le lavage en profondeur, conférer une meilleure résilience. Dodo entend conjuguer développement durable et confort, bien-être du consommateur.

Quelle est la recyclabilité de vos produits ? La couette Eau’Dodo peut-elle redevenir bouteille Vittel ?

D. H. : La couette Eau’Dodo ne peut redevenir une bouteille Vittel, elle est, en fin de vie, comme les oreillers, recyclée dans des éléments d’isolation pour l’habitation ou l’insonorisation des voitures.

Quel est l’impact commercial de la gamme Eau’Dodo ?

D. H. : Ce qui prime, c’est l’impact auprès de consommateurs très soucieux de l’environnement, du bien-être de leur planète. Cela a bien sûr une implication sur le plan commercial. Nous mettons en avant notre engagement dans le développement durable. Nous sommes citoyens de notre planète.

Pourriez-vous entreprendre la même démarche, en parallèle, avec un autre partenaire industriel ?

D. H. : Ce n’est pas d’actualité.

Propos recueillis par J. W.-A.