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Toujours sous le 1 % l’an

10/07/2025

Les prix de la demande des PGC ont été en léger retrait en juin sur un mois mais toujours en hausse modérée sur un an.

Considérée sur un mois, la tendance des prix dans un périmètre tous PGC a été légèrement négative en juin (– 0,1 % dans l’alimentaire, – 0,3 % dans le DPH), selon la note de conjoncture de Circana portant sur les prix de la demande1 d’une « période 7 » commençant fin mai2.

Depuis la hausse d’avril reflétant les tarifs 2025, les prix sont revenus à leur tendance de court terme (qui avait été à la baisse jusqu’à mars depuis septembre 2023). La baisse a été de 0,2 % en hypermarchés et supermarchés par rapport à mai, et de 0,1 % en drive. Seule la proximité a vu les prix de la demande augmenter, illustration du dynamisme de ce circuit dans la valorisation des marchés. Globalement, cette tendance à court terme a été le fait des marques, dont les prix ont baissé de 0,2 % , tandis que ceux des MDD augmentaient de 0,1 % . C’est dans l’entretien et les boissons alcoolisées que le tassement des prix a été le plus sensible.

Considérés à un an d’intervalle, les prix des PGC de la demande sont en revanche en hausse, de 0,8 % par rapport à juin 2024 : 0,9 % pour les marques nationales, 0,6 % pour les MDD et 0,5 % pour les MDD premiers prix. L’écart de tendance s’est creusé entre hypermarchés, où les prix n’étaient en hausse que de 0,1 % , et les supermarchés, où ils se sont enchéris de 1 % , et plus encore la proximité, + 1,8 % , tandis qu’ils enregistraient un + 0,6 % en drives. La tendance sur un est toujours contrastée en juin entre l’alimentaire, à + 1,1 % , et le DPH, à – 2 %. La hausse des prix de la demande sur un an mesurée par Circana est le fait de deux grandes catégories, l’épicerie sucrée (+ 6,5 % , reflet des hausses de matières premières importées comme le café et la cacao) et les BRSA (4,5 % ).

L’écart de prix moyens comparés entre enseignes (pour les marques nationales seules en hyper et supermarchés sur un an glissant) s’est stabilisé en juin, depuis sa forte baisse de mars-avril, et s’établit à 16,1 points au lieu de 15,9 en mai.

Dans des périmètres différents de celui de Circana, l’Insee estime pour juin à 1,4 % sur un an la hausse des prix de l’alimentation, au lieu de 1,3 % en mai, tandis que son indice d’inflation tous secteurs IPC est en hausse de 0,2 point à 0,9 % . L’évolution des prix ainsi mesurée (indices IPC et IPCH), quoique donnant une inflation supérieure à celle du périmètre des panels, est en France sensiblement inférieure à celle constatée dans l’ensemble de l’UE ou de la zone euro. Son indice IPCH pour l’ensemble « aliments et boissons non alcoolisées » était en mai de 135 sur une base 100 en 2015, au même niveau que l’Italie, mais seize points au-dessous de l’Allemagne, dix au-dessous de l’Espagne, six au-dessous de la zone euro et treize au-dessous de l’UE 27. Au temps pour le mythe des « prix-plus-chers-en-France ».

1. Méthode dite de la demande : les prix correspondent aux ventes réelles par catégorie ; ils traduisent à la fois le prix de chaque article et l’arbitrage des consommateurs entre articles de la catégorie et entre circuits.
2 « Dernier prix payé à la journée sur les deux dernières semaines ».

Ilec – F.E.

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