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Valorisation en mai

27/05/2025

Les prix de la demande des PGC ont été stables en mai sur un mois mais la hausse s’est faite plus sensible sur un an.

Considérée sur un mois, la tendance des prix dans un périmètre tous PGC a été nulle en mai (+ 0,1 % dans l’alimentaire, – 0,8 % dans le DPH), selon la note de conjoncture de Circana portant sur les prix de la demande¹ d’une « période 6 » commençant fin avril².

Les prix sur un mois ont baissé de 0,2 % en hypermarchés et de 0,3 % en supermarchés par rapport à avril, tandis qu’il augmentaient de 0,2 % en proximité et de 0,3 % en drives :   les deux circuits où les volumes de vente sont à la hausse, et nettement, tandis que les hypermarchés, hors ceux de Leclerc, sont à la peine. Cette stabilité des prix à court terme a concerné aussi bien les marques que les MDD. Elle résulte de petites hausses en épicerie sucrée, en crémerie ou en BRSA, et de baisses du même ordre (toutes inférieures à 1 % ) en DPH, en épicerie salée ou dans les bières et cidres..

Considérés à un an d’intervalle, les prix des PGC ont en revanche augmenté deux fois plus qu’en avril, de 0,6 % par rapport à mai 2024 : 0,6 % pour les marques nationales, 0,4 % pour les MDD et 0,3 % pour les MDD premiers prix. L’écart de tendance s’est creusé entre hypermarchés, où les prix étaient stables, et les supermarchés, où ils se sont enchéris de 0,8 % et plus encore la proximité, + 1,5 % , tandis qu’ils enregistraient un + 0,6 % en drives. La tendance sur un est demeurée contrastée en mai entre l’alimentaire, à + 0,9 % , et le DPH, à – 2,1 %. La hausse des prix de la demande sur un an mesurée par Circana est le fait de deux grandes catégories, l’épicerie sucrée (+ 5,7 % , avec côté café et produits à base de chocolat des hausses à deux chiffres reflétant la tendances des cours de matières premières) et les BRSA (4,1 % ) ; la plupart des autres sont encore en déflation.

Alors que le périmètre GMS Circana a été déflationniste de mai 2024 à mars 2025, l’indicateur alimentaire de l’Insee, qui concerne un périmètre différent, ne l’a jamais été dans cette période de désinflation, et il est depuis, assez logiquement, plus inflationniste. Dans ce périmètre, l’Insee estime pour mai à 1,3 % sur un an la hausse des prix de l’alimentation, au lieu de 1,2 % en avril, tandis que son indice d’inflation tous secteurs IPC est stable à 0,7 % – un niveau modeste au regard des indices des voisins européens de la France, Allemagne, Italie, Espagne.

L’écart de prix moyens comparés entre enseignes (pour les marques nationales seules en hyper et supermarchés sur un an glissant) s’est un peu élargi en mai après sa forte baisse de mars-avril, et s’établit à 15,9 points.

1. Méthode dite de la demande : les prix correspondent aux ventes réelles par catégorie ; ils traduisent à la fois le prix de chaque article et l’arbitrage des consommateurs entre articles de la catégorie et entre circuits.
2 « Dernier prix payé à la journée sur les deux dernières semaines ».

F. E.

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