Bulletins de l'Ilec

Consommation des ménages - Numéro 394

01/10/2008

Sensible dépression

La baisse en volume des achats de produits de grande consommation (PGC), dans les circuits à dominante alimentaire (incluant le maxidiscompte et les circuits spécialisés) s’est poursuivie et même accentuée dans la période allant du 11 août au 7 septembre (– 3 % , après – 2,5 % fin juillet, début août), par rapport à la même période de 2007. En valeur (+ 1 % ), la tendance, quoique modeste, est restée positive. L’enchérissement du panier (1) a été plus soutenu de période à période, revenant à un taux supérieur à 5 % . Par grands rayons, la hausse du prix du panier la plus sensible concerne les liquides : la chute brutale des ventes d’eau en volume s’accompagne vraisemblablement de changements dans la structure des achats propre à chaque catégorie de liquides (niveaux absolus en volume et en valeur, et parts de marché relatives des différents produits et conditionnements). La plus forte chute des volumes, à un an d’intervalle, concerne les aliments infantiles, et la plus forte hausse, parmi la minorité de catégories qui résistent à la dépression, vient des aides à la cuisine. Ces produits sont les seuls, avec la charcuterie, la saurisserie et les alcools, à enregistrer également une notable croissance des volumes sur un an glissant. Dans les rayons non alimentaires, toutes les catégories sont déprimées, en valeur comme en volume. Le prix du panier n’y connaît qu’une faible inflation, et il est même nettement déflationniste au rayon hygiène-beauté, du fait principalement d’arbitrages défavorables à la catégories des articles de soins. (1) Le prix du panier résulte des choix effectués par le consommateur à partir des marques, modèles et variétés qui lui sont proposés. Il peut donc varier à étiquettes inchangées.

François Ehrard

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