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Viande porcine : industrie blessée mais debout

05/05/2020

La FICT, Fédération des industries de charcuterie traiteur, a publié le 4 mai un communiqué où elle évoque le « défi considérable » qu’est pour ses trois cent dix adhérents et trente-trois mille salariés de « continuer à produire pour nourrir les Français alors que la structure de la demande a considérablement évolué dans un contexte de confinement, avec des risques et des surcoûts ».

Alors que la période de confinement a globalement soutenu les marchés de produits de grande consommation en magasins et surtout en ligne, ces entreprises, écrit la Fict, ont beaucoup souffert de l’arrêt de la restauration collective et commerciale, de l’abandon ou de la forte réduction de l’activité des rayons à la coupe en grande distribution, ou de la suspension de certaines références à la demande des distributeurs. Seules 12 % d’entre elles ont enregistré un gain de chiffre d’affaires dans cette période ; pour les trois quarts d’entre elles, c’est une baisse sensible, et pour 21 % une division par deux ou plus. Deux sur trois ont dû fermer des lignes de production ; 44 % ont recouru au chômage partiel. La Fict attend des pouvoirs publics un « plan de relance d’envergure » pour « empêcher la disparition de dizaine d’entreprises détentrices d’un savoir-faire gastronomique dans tous nos terroirs, sans oublier le volet de l’exportation ». Elle appelle aussi à une « réflexion de fond sur notre souveraineté alimentaire » et à un « changement de perspective sur notre modèle alimentaire, dans le respect de la naturalité ».

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