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Crise de l’énergie : obscure clarté à Bruxelles

26/10/2022

Les ministres européens de l’Énergie ont repoussé au 24 novembre l’adoption de mesures face à la crise de l’énergie. Lors de leur rencontre du 25 octobre, leurs divergences sur un plafonnement des prix du gaz persistaient. Quatre jours plus tôt, les dirigeants des Vingt-Sept avaient demandé à la Commission un plan pour des achats communs de gaz, l’encadrement du marché de gros, et – malgré les réticences de Berlin – pour plafonner les prix du gaz utilisé dans la production d’électricité. Autant de dossiers discutés ensuite par leurs ministres, qui ont demandé à Bruxelles des propositions législatives pour débloquer leurs pourparlers, seuls les achats communs faisnt consensus.

Plafonner le prix du gaz utilisé par les centrales électriques est défendu par la France, mais rejeté par Berlin. La Commission a indiqué avoir recensé les effets d’une extension du « dispositif ibérique » et redoute une hausse de la consommation de gaz dans l’UE, des coûts disparates selon les États et la subvention à l’électricité exportée vers des pays tiers. « C’est aux États de trouver une solution à ce problème des exportations ou de partage du fardeau financier », a estimé la commissaire à l’Énergie Kadri Simson, indiquant ainsi que Bruxelles n’établira pas de proposition législative sans un soutien plus net des États. Tandis que pour la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, « la balle est dans le camp de la Commission » : les Vingt-Sept ayant donné à l’exécutif européen « de façon consensuelle et unanime un mandat très clair ». Qui se voit octroyer un mois de plus pour se clarifier davantage.

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