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Quatrième baisse des prix sur un mois en décembre

04/01/2024

Les prix de la demande ont connu une nouvelle baisse dans la période d’observation des PGC s’achevant le 17 décembre. Et la hausse sur un an s’est de nouveau repliée d’un point.

Considérée sur un mois, la tendance des prix dans un périmètre tous PGC s’est établie à moins 0,3 % (idem dans le périmètre “Égalim”), selon la note de conjoncture de Circana portant sur les prix de la demande¹ d’une « période 12 » couvrant fin novembre et début décembre², une baisse voisine de celle constatée un mois plus tôt (– 0,2 % ), qui a concerné davantage les hypermarchés (– 0,5 % ), les drives comme les supermarchés (– 0,3 % ), sinon la proximité, où les prix n’ont pas bougé. Elle a été le fait surtout des marques nationales (– 0,4 % ) –  notamment en DPH (– 0,7 % ), qui n’ont été en inflation dans aucun rayon hormis les articles de bazar –, un peu plus que des MDD  (– 0,3 % et – 0,1 % pour les premiers prix) qui étaient encore en légère hausse (0,1 % ) en épicerie salée ou en entretien. L’écart de tendance entre marques et MDD est stable sur un mois.

Sur un an, cet écart qui s’était inversé en novembre (entre 8,5 % pour les marques et 7,5 % pour les MDD), reste d’un point 7,5 % pour les marques, 6,5% pour les MDD : l’inversion de l’écart traduit le choix des enseignes de pousser leurs marges sur les marques depuis le début de la séquence inflationniste. L’évolution des prix par types de marques considérée sur quinze ans n’en demeure pas moins autrement orientée, avec une hausse générale pour les marques deux fois inférieure à celle des MDD

Globalement, les prix des PGC étaient en hausse de 7,2 % sur un an (7,2 % en hypermarchés, 6,6 % en supermarchés, 9,2 % en proximité et 8 % en drive), au lieu de 8,2 % en novembre. Le taux était un peu plus élevé, 7,8 % , dans le seul périmètre « ÉGA». C’est la huitième diminution du taux sur un an d’un mois à l’autre depuis le début de la séquence inflationniste des prix en décembre 2021.

De son côté, l’Insee constate pour décembre, dans des périmètres différents de celui de Circana (et un relevé de prix de l’offre), un nouveau ralentissement de la hausse des prix alimentaires (+ 7,1% après + 7,7 %) et des produits manufacturés (+ 1,4 % après + 1,9 %) » sur un an, en dépit d’un en hausse de 0,3 point par rapport à novembre, à 7 %, soit du fait notamment des prix de l’énergie.

La hausse des prix de la demande sur un an mesurée par Circana affecte différemment les catégories, avec des produits alimentaires d’épicerie à 8,9 % et du « frais poids fixe » (crémerie, frais non laitier, surgelés, glaces) à 8,5 % , à l’opposé du rayon DPH, à 2,6 % . Les écarts d’évolution des prix entre marques et MDD sont au fil des mois moins marqués dans le DPH, avec des produits MDD à + 2,1 % et des marques à + 2,9 %. C’est au rayon des boissons rafraîchissantes sans alcool que cet écart est le plus élevé, + 10,3 % pour les MDD et + 7,2 % pour les marques sur un an, ou à l’inverse au rayon crémerie : + 10,1 % pour les marques, + 6,4 % pour les MDD.

L’écart de prix moyens comparés entre enseignes (marques nationales seules en hyper et supermarchés sur un an glissant) est stable en cette « P12 » 2023, à 19,3 points. Il se situe à ce niveau, à quelques dixièmes près en plus ou en moins, depuis sept mois, après une décennie de creusement (correspondant à une décennie de déflation des prix) qui l’avait porté jusqu’à près de 32 points.

1. Méthode dite de la demande : les prix correspondent aux ventes réelles par catégorie ; ils traduisent à la fois le prix de chaque article et l’arbitrage des consommateurs entre articles de la catégorie et entre circuits.
2. « Dernier prix payé à la journée sur les deux dernières semaines ».

Ilec – FE

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